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Bailleurs, allez à la rencontre de vos fermiers !

Qui penserait détenir un appartement sans en connaître sa localisation, son locataire ainsi que son état actuel ? Personne. Pourtant certains propriétaires ruraux ne s’occupent pas ou peu de leurs biens. Négliger son capital foncier, c’est risquer de passer à côté des opportunités qu’il offre.


Ces biens sont, majoritairement, depuis des générations dans la famille. Parfois un simple accord verbal fait office de bail et les seules relations avec le preneur consistent à encaisser un fermage annuel. Le tableau est un peu caricatural et pourtant, il n’est pas si éloigné de la réalité.


Les revenus fonciers peuvent-être minimes par rapport à certaines autres sources de revenus, ce qui conduit à relativiser la situation. A terme, cette faible rentabilité peut devenir décourageante et favoriser le désintérêt des propriétaires qui y voient, à tort, une fatalité.


« Rencontrer son fermier c’est s’ouvrir de futures opportunités ».


Il faut garder à l’esprit que le bail rural est créateur de droits et de devoirs pour l’ensemble des parties. Les baux courants de 9 ou 18 ans sont le plus souvent renouvelés et cédés ad vitam aeternam, ce qui peut faire peser les effets d’un mauvais contrat sur plusieurs générations. La nature ainsi que la rédaction d’un bail sont des points essentiels !


Pour ceux qui ont hérité d’un bail peu optimisé, pouvoir renégocier certaines clauses de manière « gagnant-gagnant » avec son preneur est un atout essentiel à posséder, et cela ne peut être que le fruit d’une bonne relation bailleur-preneur.


Rencontrer son fermier, c’est le minimum qui permettra de faciliter de futures discussions et d’ouvrir des opportunités.


Être propriétaire rural, c’est être acteur du territoire. Savoir parler terroir est essentiel. Bazire et associé conseille aux propriétaires de visiter, en présence de leurs fermiers, les terres et bâtiments au moins une fois par an. L’échéance annuelle du paiement du fermage s’y prête parfaitement. Il faut en profiter pour s’intéresser aux cultures pratiquées, s’interroger sur la qualité des parcelles et les rendements obtenus, etc… en somme, être concerné par l’activité économique qui est développée sur la ferme.

Les échanges engagés ne pourront être que du temps gagné dans le cadre de futurs projets. Et certains leviers, permettant d’augmenter la rentabilité des terres, pourront plus facilement être actionnés.


Derrière cela il y a un intérêt patrimonial. Quoi de plus gratifiant que de laisser à ses enfants un bien économiquement viable, en cultivant de bonnes relations entre acteurs du territoire ?

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